vendredi 28 novembre 2014

Salade automnale

Besoin d'un peu de fraîcheur en cet automne exceptionnellement doux ? La salade Iceberg de Ludo tombe à point ! Délicieuse nature, avec ou sans vinaigrette, elle est parfaite dans une salade composée à laquelle elle ajoute tout son croquant.


Salade d'automne sauce miso-sésame-gingembre


Ingrédients (pour 2 personnes, avec des portions généreuses) :
- 1/4 de salade Iceberg
- 1 betterave cuite
- 1 carotte
- 1/2 bloc de tofu fumé (soit 50g environ ...ou plus selon les goûts)
- graines de sésame grillées
- facultatif : herbes aromatiques (coriandre, aneth ...)

Pour la sauce :
- une cuiller à café bombée de miso (on peut remplacer le miso par de la sauce soja (shoyu) ou du tamari)
- une cuiller à café bombée de moutarde (ancienne)
- 1 cm de gingembre frais râpé
- un peu d'échalotte émincée
- 1 cuiller à soupe bombée de tahin (purée de sésame)
- 1 cuiller à soupe d'huile de sésame (ou colza, ou autre)
- 1 à 2 cuiller à soupe de vinaigre de cidre

Emincer la salade Iceberg pour obtenir des lanières assez fines. Couper la betterave en cubes. Râper la carotte. Couper le tofu en cubes ou "lardons". Mélanger le tout dans un saladier.
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients ci-dessus. Si la sauce est trop épaisse, la délayer éventuellement avec un peu d'eau (ce qui ne gâchera ni son goût ni sa texture). Verser sur la salade et remuer. Parsemer de graines de sésame grillées et de coriandre ou d'aneth.

Déguster en plat principal ou en entrée ...selon les appétits !

mardi 18 novembre 2014

Une belle synthèse de la conférence de Stéphane Levrero sur les abeilles et la pollinisation

 Stéphane Levrero, apiculteur vivant dans la nature, n’en est pas moins un scientifique de haut vol, avec une formation très pointue dans son métier. Il est comme il dit « un paysan sans terre et sans reproche ». C'est-à-dire qu’il déplace ses ruches suivant les saisons, les installe dans les  montagnes, les champs avec l’accord des paysans.
La première partie de sa conférence s’est déroulée à l’appui d’un beau diaporama, avec des photos en gros plan sur les abeilles, sur le butinage, l’organisation de la ruche, la création d’une colonie, la récolte du miel, et ses prélèvements de larves de reines pour fonder de nouvelles colonies. En effet, rares sont les ruches d’abeilles sauvages actuellement dans la nature, et très souvent, ce sont les apiculteurs qui créent les colonies. Il existe d’ailleurs un métier très rare : éleveur de reine. Les apiculteurs peuvent acheter des reines, si besoin. 
Stéphane travaille dans un véritable laboratoire (son équipement lui a couté plus de 30 000 euros) ; il fabrique son miel, ses produits dérivés et chaque miel récolté subit des prélèvements pour déterminer la provenance des fleurs.
Il nous a parlé des multiples actions des abeilles, comment elles fabriquent la propolis, comment elles pollinisent les plantes, les arbres, comment elles se défendent contre l’envahisseur et tout un tas de choses passionnantes, que je ne peux citer entièrement.

 
Ensuite, Stéphane nous a parlé de la pollinisation. 
Il nous a exposé le rendement en fruits et légumes lorsqu’un champ était pollinisé par les abeilles, en présentant une fiche par plante (pommier, prunier, poirier…mais aussi tomates, courges, et autres légumes). Cette présentation provenait d’un centre d’étude.
Il montre à quel point le rendement, avec la pollinisation par les abeilles, augmente ou est même indispensable aux cultures de fruits et de légumes, et de tout le végétal
Stéphane nous a parlé du monde agricole, et de sa gestion catastrophique depuis la fin de la guerre, avec l’usage de plus en plus massif des pesticides, et certains, dix fois plus toxique que le DDT. Les pesticides sont incorporés jusque dans les racines, directement au cœur de la plante. 
Actuellement tous les agriculteurs touchent des subventions pour leurs exploitations mais un grand nombre pollue la terre, appuyés par les lobbys des grandes firmes chimiques. 
Par contre les apiculteurs ne touchent aucune subvention, et pourtant certains maraichers font appel à eux pour aider à la pollinisation, car leur rendement avec les engrais et insecticides ne suffit plus. Une location de ruches à la semaine leur coûte 50 euros, pour un faible rendement en miel en contrepartie pour l’apiculteur. 
Cette année, Stéphane a perdu 50% de ses ruches. 
Les abeilles qui butinent sur les plantes infectées meurent. 
Les épandages de pesticides dans le sud pour lutter contre les moustiques et chicungunya, venus à cause du réchauffement climatique tuent aussi le reste des insectes. Sans compter l’arrivée du frelon asiatique, qui décime aussi les ruches. 
Aucune mesure n'est prise, personne ne soutient les apiculteurs peu nombreux, aucune voix à Bruxelles ne s’élève contre cette incroyable spirale. C’est une aberration totale et révoltante de constater ce mépris de nos politiques et industriels, et cet aveuglement de notre société face à ce phénomène. 
Continuons à vivre dans nos cocons, et qu’adviendra-t-il de notre verte terre ? 
La conférence s’est terminée sur une note dépitée sombre et triste. 
Mais Stéphane est heureux quand il voit ses abeilles, dans la montagne, qui fusent dans tous les sens et se régalent des milliers de fleurs qui les entourent.
 
Pour en savoir plus sur les méfaits de l'agrochimie, je vous invite à lire cet article paru dans Libération le 13 novembre 2014 :  "Insecticides : le grand massacre"

 
Juliette
 
Et voici la réponse de Stéphane Levrero, qui a souhaité apporter quelques précisions au texte de Juliette :
 
Dans l'ensemble du texte, vous n'avez pas dit des choses inexactes.Mais j'aimerai rectifier certaines choses:
Je ne suis pas un scientifique mais seulement un homme de terrain. 
Les seules subventions sont de deux types:
       -on perçoit 17 euros par colonies par an Mesure Agro Environnementale. Il faut en mettre minimum 25  par lieu (liste de lieu préétabli par l'administration) et ce durant pour un minimum de 4 semaines (je crois).
       -aides à l'investissement 
Concernant les pesticides d'après une étude de Bonmatin 2008 CNRS la plupart des molécules chimiques vendus  sont mille fois plus puissantes que le DDT: thiametoxan (5400) fipronil (+ 6000 qui est vendu en pharmacie contre les puces et tiques). Si vous le souhaitez, je peux vous envoyer le tableau (avec comme titre bon apétit!!!!!). Désolé
Stéphane

 

lundi 17 novembre 2014

Rappel : AG vendredi 21 novembre

L'assemblée générale de l'Amap aura lieu ce vendredi 21 novembre à 20h au Val.
Amapiens et amapiennes, venez nombreux, accompagnés d'un bon petit plat à partager autour d'un verre !