Ramassage de Patates

Chers amapiens meudonnais,
Les patates que vous allez déguster cette semaine ont été ramassées avec beaucoup de soin et d'acharnement au travail par les petits bras musclés de Delphine, Marianne, Armand, Matthieu, Camille, fannie, Léo et Ludovic (bien sûr!).
Nous sommes partis à l'aube (le soleil se lève tard en hiver...) et nous nous sommes perdus un peu pour arriver vers 10h30 sur l'exploitation de Ludovic.
Nous avons fait la connaissance de sa mamie qui nous avait préparé un super repas.Il faisait un temps magnifique et le paysage est vraiment splendide. Les petits villages du coin sont très beaux (belles maisons en briques rouges traditionnelles, maisons à colombages etc.)

Franchement, je ne sais pas combien de patates on a ramassé, mais on a pas trop mal bossé. On manquait de fourches pour retourner la terre et trouver les patates, et on a un peu papoté pendant le travail, mais on a quand même rempli plusieurs cagettes. La prochaine fois, on sera rôdés et donc plus efficaces (et on trouvera Hodenc du premier coup!).

C'était très très sympa et on reviendra. Surtout si la mamie de Ludovic nous refait une tarte aux pommes (miam!) et les oeufs en neige sur lit de crème patissière et compote de pommes.
Heureusement qu'on n'est pas restés l'après-midi, sinon on m'aurait retrouvée allongée au milieu des patates en pleine sieste de digestion !
En tous cas, je ne vais plus considérer les patates comme avant. Ce légume très commun qui fait même figure de légume du pauvre (quand on n'a pas de sous, on mange des nouilles et des patates...) a changé de statut pour moi. Maintenant je sais d'où elles viennent et qu'elles ont été ramassées à la sueur du front. Quand on est à genou dans la terre, les mains nues en train de chercher les patates en déplaçant les vers de terre, on est tellement contents d'en trouver une de plus à mettre dans sa cagette, qu'elle soit minuscule ou énorme, que chaque papate prend une grande valeur. Je ne vais plus les manger comme avant. Rien qu'une seule patate devient plus précieuse. Je crois que je vais les manger plus lentement et les déguster...

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Isabelle